Vois-tu venir sur le chemin la lente, l’heureuse,celle que l’on envie, la promeneuse ?Au tournant de la route il faudrait qu’elle soitsaluée par de beaux messieurs d’autrefois. ... R. M. Rilke, La Passante d'été
Lire la suite"L'écriture est, définitivement, l'évidence du silence et, pour cette raison, l'ennemie irréductible de la Toile qui sans cesse bruit, s'affaire, gigote, trépigne, bavarde, se tend sans qu'il nous soit jamais donné d'observer un brusque relâchement de...
Lire la suiteRevenir doucement à l'écriture.Parce que les amis. Rares.Parce que les rencontres. Rares.
Lire la suiteOui, je le concède, ce blog manque cruellement d'images. Et l'assume, fichtre, quel courage. En ces temps obscurs de "retour du religieux", rien ne vaut l'impertinence de Typhon, par exemple, notamment pourfendeur émérite de l'espéranto (que la contradiction...
Lire la suiteAli Abdane ne s'était pas remis de la séance d'humiliation que lui avait infligée son fils à la suite de la découverte des revues pornographiques. Il passait son temps à bafouiller des excuses, et, s'il n'osait avaler ouvertement le moindre verre d'alcool...
Lire la suiteBotticelli - La naissance de Vénus. Le pays où tu voulais aller, tu m'y as mené en songe, cette nuit, et tu étais belle... ah ! que tu étais belle, Chrysis ! Je suis revenu de ce pays-là. On n'a jamais le bonheur deux fois avec le même événement. Je ne...
Lire la suiteQuels trouble-fête, ces porcs. La rumeur, grande spécialité de tous les téléphones arabes dont Internet, demandez à la Halde si j'y suis en usant de cette image populaire, indique que - grand malheur - le festival de Glastonbury serait en voie d'être...
Lire la suiteJean Peters dans La Flibustière des Antilles , Jacques Tourneur 1951. Je suis actuellement en proie aux affres de la Révélation. Non, ce n'est pas Obamagic. Le Maître de la Sainte Eglise du Monstre en Spaghetti Volant m'ayant accordé la faveur de Sa Parole...
Lire la suiteL'éloge unanime sent le cimetière. La critique contemporaine est une anthologie d'oraisons funèbres. (La littérature sans estomac - Pierre Jourde) L'interdiction est portée par l'éloge. L'interdiction de penser est portée par l'éloge constant d'un monstrueux...
Lire la suite"Les mots peuvent être comme de minuscules doses d'arsenic : on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu'après quelque temps l'effet toxique se fait sentir. Si quelqu'un, au lieu d'héroïque et vertueux, dit pendant...
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