• La consoeur a un DEA

    La consœur aux bons soins de laquelle une partie inconnue de mon dossier a été confiée par mon avocat invisible et nonobstant muet a un sens de l'humour involontaire que sa spécialisation professionnelle préserve de l'effet baffe dans la figure : "DEA en sciences criminelles".

    Son confrère aurait-il craint que j'en vienne à d'étranges extrémités ou que je m'étrangle de rire en découvrant la requête qu'elle a préparée ?

    Je peux tout à fait concevoir l'intérêt des sciences criminelles, mais beaucoup moins celui d'un préalable qui ne relève pas de la juridiction prudhommale (ce qui m'aurait donc valu de me faire renvoyer dans mes cordes, piteuse comme un boxeur le nez coulant au coin du ring) et oublie singulièrement de réclamer à la partie adverse quatre ans de salaire sans omettre de dactylographier un magnifique 10 000 euros d'indemnités de licenciement.
    Pourquoi pas 5 700 ou 46 352 ? Elle ne sait pas. Pourquoi pas, en effet, puisqu'on ne réclame aucun salaire. Autant calculer la perte d'icelui comme on lance la roue de la fortune. La question se résume finalement à l'essentiel : pourquoi réclamer un salaire ?

    La réponse à cette question vaut, allez, 15 000 balles.

    Une partie de l'aventure était relatée ici.

  • Commentaires

    1
    0100101001
    Mercredi 7 Janvier 2009 à 17:49
    Tu aurais du en venir au xetranges extrémités
    quelle supercherie ces DEA
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :