• Rien.

    Les vidéos ne s'affichent pas. Les mp3 non plus. Et les textes s'éteignent entre deux malheureux essais techniques. je disais que dans la vie, il n'y a pas que le piano. Mais New York.

    Baker Street sur Youtube, alors.


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  • J'apprends avec stupeur et quelques heures de retard ce matin que l'interdiction de la burqa par le gouvernement symboliserait un "cap à droite" selon toi, cher Libé. Le même, sans doute, que celui effectué sous le gouvernement Chirac sur le voile islamique à l'école si j'en crois tes merveilleux arguments. Toi, Libé, soucieux du populo qui piaille tel un oisillon en quête de subsides du Saint Etat et la Sainte Madone dont il ne s'est doté en 2007, souffle sur la future proposition de loi comme si - au pied du volcan - elle était une ignoble poussière étouffant le nuage de cendres.

    Remarque, cher Libé, tu n'es pas le seul à les comparer. Le nouvelobs.com rapportait vendredi dernier les explications de l'ayatollah Kazem Sedighi selon lesquelles "l'augmentation des relations sexuelles illicites fait accroître le nombre des tremblements de terre". Pour le saint homme, "beaucoup de femmes mal habillées corrompent les jeunes".
    Pour toi, Libé, quelques femmes bien voilées corrompent les priorités politiques ?

    Cher Libé, Jean-François Copé a reçu des menaces. Le voilà placé sous protection policière. Ca lui apprendra à ignorer les priorités et à stigmatiser l'islam. Et puis, ce n'est qu'un mec de droite.
    Les créateurs de South Park aussi sont d'immondes mecs de droite peu préoccupés de priorités. S'ils avaient l'impertinence suprême de Stéphane Guillon, son sens des priorités, sa pertinence dans les dénonciations, la chaîne de télévision Comedy Central qui diffuse leurs créations n'aurait pas été contrainte de censurer mercredi toutes les références au prophète Mohammed pour leur éviter de connaître le sort - mérité - du provocateur Téo Van Gogh. Encore un qui n'avait pas le sens des priorités.

    Mais t'as raison, Libé. Le pauvre populo décérébré qui ne pense qu'à ingurgiter sa soupe au potiron de chez Lidl, qui ne songe qu'à ses points retraite foireux et à sa taxe d'habitation, incapable, en somme, de s'intéresser aux questions de dignité et de liberté, te suit jusque dans tes tirages. Il préfère regarder les nuages.


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  • Ceci est mon désaccord.
    Prends, et change.

    Je ne peux plus tolérer la haine d'Israël que j'ai encore vue dans les yeux de cette fille chez V. Haine d'Israël et haine des Juifs. Disons, des "mauvais Juifs" à ses yeux, ceux qui ne prétendent pas que, d'une manière ou d'une autre, c'est le seul Etat, le seul pays, la seule nation au monde surgie dans le cours de l'histoire et celui de la géographie comme un bubon de pestiféré, coupable par nature.

    Je ne peux plus tolérer la haine de la France dont elle a, savamment, d'une voix si douce, piétiné les valeurs et l'histoire avec cet aplomb qu'ont les jeunes gens acquis aux flagellants francophobes, l'accusant certes d'être une colonialiste immonde, mais surtout et plus grave à ses yeux de ne pas bien tolérer "les religions différentes et en particulier l'islam, qui a toujours respecté ses Juifs".

    Autant écrire que le reste à dire je le garde pour moi. Et que sa Pax Islamica, je n'en veux pas.


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  • "L'écriture est, définitivement, l'évidence du silence et, pour cette raison, l'ennemie irréductible de la Toile qui sans cesse bruit, s'affaire, gigote, trépigne, bavarde, se tend sans qu'il nous soit jamais donné d'observer un brusque relâchement de sa tension. Je me demande encore par quel miracle de mansuétude ou de naïve confiance (plus sûrement, d'aveuglement) dans la suprématie de l'écrit certains blogueurs, figurant parfois même parmi mes propres amis comme Dominique Autié, s'échinent à construire des passerelles entre ces deux entités qui, fondées toutes deux sur les signes, n'en sont pas moins, dans leur essence et leur intention, radicalement contraires.
    Écrire un livre suppose la fermeture absolue, le silence je l'ai dit, la solitude. Écrire un texte qui sera publié sur la Toile est par définition une expérience transversale, éphémère, partielle, dont l'ouverture voire la béance est l'alpha et l'oméga. Écrire un livre implique de se retrancher, ce retranchement étant la plus certaine garantie d'une ouverture à ces lecteurs dont on ne sait rien. Écrire sur la Toile suppose l'extrême béance de la parole purement informative : son dernier paradoxe sera pourtant de se fermer à tous après quelques minutes, heures ou jours d'existence plaintive, chétive, distendue par les mailles du Réseau. Car la parole de la Toile est une de ces créatures monstrueuses et éphémères que les anciens considéraient comme des signes de quelque désordre universel. Aujourd'hui les signes abondent de cette catastrophe silencieuse, les monstres naissent et meurent en quelques secondes à peine et chacun continue à faire comme si de rien n'était.
    Effectivement, sur la Toile, rien n'est, le Rien est."

    La suite ici.

    Se faire l'éphémère archiviste, passeur, puis se taire de nouveau. Néo-paradoxe.


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  • Votez Lacan

     

    En attendant de voter pour moi.


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